Quand Pîtres avait encore beaucoup de commerces …
Si vous trouviez
des erreurs de dates, de noms, de lieux
dans cet article ou si vous pouvez apporter des précisions, n'hésitez pas à
nous les communiquer
Nous avons recensé 20 commerçants et
artisans vers 1950 et 15 vers 1930 essentiellement rue des Moulins et rue Bourgerue,
le vrai centre du village
Dans la rue
Bourgerue,
Les deux écoles n'étaient pas encore construites |
au n°1 , la Ruche –épicerie- qui était avant 1940 rue des Moulins au n° 43 est tenue par Mme BOSCHER puis par M et Mme LEFEBVRE. Elle disparaît vers 1990
Vers
1953, le cinéma se tenait dans la salle des fêtes, vendredi et samedi soir et
le dimanche , 2 séances avec M CHARRIER
Le
« Tilleul » était tenu par M. DEGANS vers 1930, par M et Mme FRETIGNY
, il disparaît vers 2000, il est démoli pour faire place à 4 logements
individuels.
Fête du village dans la cour du "Tilleul" |
En continuant dans la rue, on trouvait au n° 14 "le Tilleul", café, restaurant.
On y
faisait la fête du village et même du cinéma.
Au n°16,
vers 1930, un des frères LENORMAND était coiffeur. (l'autre frère était aussi
coiffeur mais rue du taillis, au 39).
Une ancienne carte postale de la rue Bourgerue |
A côté au n° 18, M et Mme HERVIEU, épicerie, fruits et légumes, poisson le vendredi, M.HERVIEU fils devient plus tard ambulancier et le commerce disparait
Au n°7,
on trouvait Annette GIBELLI qui vendait de la laine et de la mercerie et cesse
son activité vers 1960
Au n°11, le bureau de tabac, épicerie, café, (et même restaurant pendant quelques années) apparaît sur quelques-unes des plus anciennes cartes postales de Pîtres. Les propriétaires successifs furent Mme BALLEROI, arrière grand-mère de Mme Denise DUBOIS, puis Mme RENAUD jusque vers 1918-1919, Mme MILLIARD-MICAUX puis M et Mme BARQ, Melles MOREL, Mme DUVAL. Il s'appelle maintenant "le Marigny" et se trouve rue Mendes-France
Boucherie Aublé |
C'est Pierre AUBLE en tablier sur les marches |
Au n°24, on trouve la boucherie-charcuterie tenue aujourd'hui par M et Mme LAINE qui ont succédé à Michel AUBLE qui lui-même avait succédé à ses parents Pierre AUBLE qui avait pris la suite de M. BRICE succédant lui-même à M. MORTREUIL
Carte postale plus ancienne ( toits en chaume) |
Et enfin on termine la rue Bourgerue au n°30 avec la boucherie-charcuterie qui n'existait pas sur la carte postale des "4 routes" de 1911 .
C'est
M.BOULARD père qui crée cette boucherie vers 1930 tenue ensuite par son fils
Gaston puis par M et Mme BOURGOIN à partir de 1952 jusqu'en 1990. Cette
boucherie disparaît en 1995
Dans la rue des Moulins,
Carte postale de 1906 : la boulangerie :s’appelle HALLET (?) et le bureau de tabac MILLIARD |
au n°1 se trouve la boulangerie-pâtisserie tenue avant-guerre par M DEVAUX puis vers 1950 par M. DAVAINE. puis par M et Mme BARBARAY M et Mme CORDIER (M CORDIER fils voir ci-dessous et son épouse une demoiselle BARBARAY) ), prennent la succession puis viennent en 1998 M et Mme GORDIEN : " La Fournée Gourmande"
En face, au
n°2 dans les années 60 s'installent M et Mme PHILIPPE coiffeurs qui
transféreront leur magasin rue Charles de Gaulle
La
pharmacie de Monsieur CLEMENT, ancien maire de 1959 à 1977 se trouvait au n°1
rue des jardins. Il transfère son officine rue de la Geôle dans
les années 60, au moment de la construction des immeubles.
Au n°14 Les Coop café-épicerie
avaient été créées par Mme CAULE vers 1940. Elles sont reprises par M et Mme
CORDIER qui y font aussi restaurant et coiffeur pour hommes par M. CORDIER. Ce
magasin disparaît dans les années 90.
Avant de reprendre le magasin, M CORDIER était coiffeur pour hommes rue de la
pointe haute au n°12Carte postale colorisée |
Au n°13, il y a deux cartes postales de ce magasin très ancien appartenant à la famille LESUEUR (de Janine BOURDET) puis par M BERTOGLIO, par M HERISSET vers 1940, par Jacques BECQUET en 1946 et par Jean-Pierre COBERT en 1985 qui transfère le magasin rue de la Geôle. Le bâtiment a été reconverti en appartements. A l'époque de M.BECQUET, c'était la "grande surface" de maintenant : on y trouvait tout : quincaillerie- droguerie- bonneterie- jouets – articles de bazar- bicyclettes- radio et c'était aussi un café-épicerie
Cette carte est plus ancienne que celle au dessus
Que vendait-on avant guerre dans ce genre de magasin ?
Il y a une belle vitrine !
|
Au n°22, M PEGARD était maréchal-ferrant .
Magasin Niquet Pîtres |
On distingue sur cette bicyclette un mécanisme liant les pédales et le
guidon
|
Au n°31 M. NICQUET tenait un magasin de cycles, articles de pêche, pétards et feux de bengale. M NICQUET avait inventé un perfectionnement à la bicyclette : l'arrache-clou et un système pour diminuer l’effort au pédalage !
Au n°37,
encore un café–épicerie, mercerie, bonneterie vêtements tenue vers 1930 par
Mme COURAGE puis vers 1950 par Bernadette MALIVOIR. C'est Régis VIGOR ( fils de René VIGOR ) qui
reprend ce magasin qui disparaît dans
les années 80
Au
n° 43 existait "la Ruche" au moins jusqu'en 1940
Rue des jardins,
Maurice LESUEUR avait une menuiserie. M. DOLLE lui a
succédé
Rue du Bosc ,
on trouvait au n°4
le magasin de
presse et graineterie de M DIENIS puis de Henriette et France COBERT.
Plus tard, en face au n°5 M
FRERET y avait un garage jusque dans les années 80
Rue de la Gêole,
la boulangerie FRERET était au n°11
Rue de l'église
au n°17 , Madame MARTIN a tenu pendant très longtemps le
"café de la Mairie" qui lui aussi a fermé mais plus récemment en
2010. C'était aussi une épicerie.
Rue du taillis
On remarque une enseigne, certainement un menu affiché sur le pilier et des parasols |
au
n°30
Il y avait un café
important " le Clos Normand" ,tenu par M MARREAU puis par Mme ORSI,
Mme BEAUDOU et enfin par M CHEVALLIER dont
le fils habite toujours cette maison.
Toujours dans la
rue du Taillis, un peu plus loin, au n° 29 M DUPONT avait
un garage jusque dans les années 70
Au
n°43 , il y avait un marchand de charbons tenu par Mme et Mlle
FORTIER.. Elles avaient 2 vaches et vendaient du lait au détail. Ce commerce
disparaît en 1940
C'est
le lieu de l'ancienne auto-école
Sente du Taillis
Dans la
sente du taillis un café 3ème catégorie tenu par M CHARDON ouvre
vers 1937 mais pas pour longtemps car il arrête pendant la guerre
Chemin du Halage
Les bords de Seine étaient animés ,
l'actuelle guinguette est à Amfreville sous les Monts , elle existe depuis
longtemps et a fait l'objet de plusieurs cartes postales dont une lors des
inondations de 1910
Mais à Pitres, sur
le chemin du halage, il y avait aussi deux cafés restaurants
hôtels qui accueillaient les pêcheurs
Le café-restaurant-hôtel GODARD |
Au n°13 le café GODARD est fermé depuis les années 90 mais est resté en l'état
Au n° 9 le
café LEPRETRE est maintenant une maison
habitée par la fille de M et Mme LEPRETRE
On dénombre donc 7 épiceries vers 1950 et 8 cafés. Comme
partout en France, la disparition des épiceries est due à l'apparition des
grandes surfaces de distribution. Pour les cafés, apparus pour beaucoup après
la première guerre mondiale, c'est certainement la télévision qui maintient les
gens chez eux.