Un
château oublié : le château de Douville, dit à tort de Logempré
« Le château de Douville était assis dans les
prairies au bord de l’Andelle, mais sur la rive droite de cette rivière, qui le
séparait du village; Les ruines qui subsistent de cette forteresse font en
réalité partie du territoire de Pont-Saint-Pierre. […] La partie la plus
ancienne, le donjon, fut élevée dans la seconde moitié et probablement dans le
dernier quart du XII°siècle. […] C’était une tour carrée flanquée aux angles de
quatre tours rondes reposant sur un soubassement polygonal.»
Louis Régnier, l’auteur d’une brochure publiée en 1909 et
traitant entre autres des châteaux de Douville et de Logempré introduit son
sujet en se plaignant des confusions de noms. « Les historiens et
les archéologues qui ont écrit sur cette partie de la vallée de l’Andelle ont
embrouillé comme à plaisir les faits qui se rapportent au château de
Pont-Saint-Pierre et aux châteaux voisins: ils ont confondu ces différents
manoirs, et les faiseurs de cartes postales illustrées, plus excusables, sont
venus, en ces derniers temps, ajouter au chaos. »
Après cet avertissement, l’auteur nous expose ce qui vient d’être lu sur le château de
Douville, qui passe de mains en mains : Longchamp, Ponthieu, la
Haye,Calleville, Montfort, puis passe aux Anglais : Talbot,Cherwyn, et retour
aux Calleville, puis Longchamp, Tiercelin, jusqu’en 1610, mais il est alors
abandonné, sert de carrière de pierres et passe avec le fief de Douville entre
les mains des Roncherolles.